samedi, mars 31, 2007

je termine ça et je suis à vous...






Kaïkan, Camille, Véronique, Bruno, et aux autres visiteurs incognito, comme j'ai déjà dû l'écrire quelque part par là, ou à certaines d'entre vous dans un mail, je suis en train d'aider des gamins à réaliser leur premier Livre d'Artiste en commun. Mardi midi, ça doit être terminé. Autant dire que je suis sur le gril jusque là...

Mais n'allez pas croire, je pense très fort à vous et je vous embrasse très affectueusement.

Comme vous pouvez le constater sur cette photo, je m'entretiens l'énergie au "pur sucre". Vous pouvez bien sûr piocher dans le tas. C'est même fait pour ça !!!

Peut-être à demain pour un nouvel épisode de Col de la Biche...

dimanche, mars 25, 2007

Si ça se trouve, ça bouffe les gens!!!

illustration d.m.


C'est Armandine qui se dit ça, en pensant être entourée de sangliers.
Mais qu'est-ce que cette gamine fout en pleine nuit dans la forêt?
C'est dans la pièce "Col de la Biche" juste là à droite, dans le "tiroir" THEÂTRE DE l'HOMBRE.
Aujourd'hui, épisode 5.

Bonne lecture et bon dimanche !

mercredi, mars 21, 2007

première tasse de thé...

illustration d.m.






Le tableau 4 de "Col de la Biche" vient de paraître, juste là, à droite dans le "tiroir" THEÂTRE de l' HOMBRE. On se demande un peu ce qu'est la Vie, ce truc qui se fourre partout, en buvant une première tasse de thé. Faut dire qu'on est pas encore couché puisqu'on attend l'apparition de la COMETE !

Tiens, pour que vous sachiez un peu de qui ça parle, cette pièce, je vous dépose ci-dessous la chanson qui clot le premier tableau. J'en profite pour saluer de tout coeur les personnes (jeunes ou moins) qui font une halte dans un "Quat' Soleils" et celles qui y bossent dans l'amour de l'autre.

Les Quat' Soleils

Z'ont les gros yeux
Z'ont les larmouilles
Z'ont dans le cœur
D' l' amour qui s 'rouille
Z'ont des quenottes
Qui vous crabouillent
Mais c'est biscotte
S' sont tordues d' trouille

Ref:
Odeur de tarte, de caramel
Des grands beaux arbres, des hirondelles
T' as poussé la porte, la fenêtre
De la pension des Quat' Soleils

Z'étaient tout' p'tites
Tout cul qui s' mouille
Tétaient t'encore
La tite tétouille
Qu'à grands coups d' pieds
De ratatouilles
S' faisaient traiter
De casse- baisouille


Odeur de tarte, de caramel
Des grands beaux arbres, des hirondelles
T' as poussé la porte, la fenêtre
De la pension des Quat' Soleils


Dans les clapiers
Dans les basses-cours
Dans la terreur
Des rats qui grouillent
Z'ont ramassé
Sur leur pov' bouille
D' la coup de pieds
D' la carambouille

Odeur de tarte, de caramel
Des grands beaux arbres, des hirondelles
T' as poussé la porte, la fenêtre
De la pension des Quat' Soleils


Pis z'ont filé
Su' les grands routes
Trisser leur cœur
Leur jeune débrouille
Z'ont rencontré
Des fils d'arsouilles
Z'ont grivelé
A pleines patouilles


Odeur de tarte, de caramel
Des grands beaux arbres, des hirondelles
T' as poussé la porte, la fenêtre
De la pension des Quat' Soleils


N'enfin brisées
N'enfin toute cuites
Sans rien d' câlins
Sans rien d' bisous
Sont t'atterries
Aux Quat' Soleils
S' refaire les pieds
Un vrai sommeil

Odeur de tarte, de caramel
Des grands beaux arbres, des hirondelles
T' as poussé la porte, la fenêtre
De la pension des Quat' Soleils


Demain tout d' suite
Ou ben t'un jour
Idée sans suite
Ou pour toujours
Z'ont dans le cœur
De viv' d'amour
De bouquets d' fleurs
Et d' big bisous.

Odeur de tarte, de caramel
Des grands beaux arbres, des hirondelles
T' as poussé la porte, la fenêtre
De la pension des Quat' Soleils


Texte Denis Marulaz déposé à la SACD/SCALA

dimanche, mars 18, 2007

réponse au comment' de Kaïkan à mon post du 17 mars

bleuet de chez Flo à Forcalquier
Douce Kaïkan, il faut se méfier des intuitions, elles peuvent tomber juste, elles peuvent se planter. C'est le cas et j'en suis bienheureux. Je vis bien assez d'oppressions sans, en plus, me vautrer dans les enfers de l'alcoolisme. J'aurais pu, j'ai même frôlé, il y a des années de cela, je suis passé à côté parce qu'il y a une puissance de révolte dans la bête. Je ne suis pas un monstre de vertu, je ne crache pas sur un verre de nectar et même plus si affinité mais tout comme je bécote un caramel ou une Chuppa. Si tu trouves que par moments sur les blogs et comments je tressaille du verbe et de l'invective, c'est pas que je suis bourré, c'est que j'ai une conscience et que je m'en sers pour gueuler tant qu'on m'a pas coupé le sifflet. C'est pas normal, c'est pas l'habitude des moutons habituels, c'est pas dans les permissivités autocensurées des braves gens mais c'est comme ça : y'en a des qui se montent la bourriche sur de connes questions de fierté humaine, de résistance à l'esclavagisation des âmes... faut faire avec, ça existe, la bocalisation (*) souffre encore d'imperfection.
On m'avait déjà voulu démontré que j'étais malade mental de vouloir sans cesse me rebeller face au rouleau compresseur de l'ordurerie de la société des hommes, pas encore que j'étais une victime de mirage éthylique. Ben non, c'est pas ça, faut s'y faire, c'est pas moi l'anormal, le décérébré au scalpel vigniformeur, c'est bien leur monde qui tourne dans les envers de la sagesse et mes colères s'alimentent non au goulot de chez Kiravi mais dans les reniements et les lâchetés des buveurs d'eau (soit disant) et des bouffeurs de vies.
L'image du poète imbibé arrange le monde entier, pourquoi devrait-on prêter crédit aux élucubrations avinées d'un tas de chair marinée et sans honneur, hein?

Je suis un homme debout, je ne compte plus les chaînes dont on encombre mon droit de dire et mon droit de vivre LIBRE, alors, de grâce, vous qui vous dites mes amis, ne me plombez pas d'étiquettes avilissantes.

Dans un poème, qui est une oeuvre de création, j'ai le droit d'en appeler à des souvenirs de beuveries de jeunesse sans pour autant me faire « entiroiriser » dans des catégories infamantes de leur , par ailleurs, si brillante humanité.

Mon poème n'a pas pour thème l'alcoolisme mais l'écœurante « dégoulinure de la civilisation » ! Nuance! J'ai pris (peut-être ai-je eu tord ?…) le subterfuge du vin uniquement pour donner une clé d'ouverture de la conscience d'un être puisque, à l'évidence, le monde "sain, propre et aquariophile" est aveugle à sa propre « marécagisation engluante ».

Désolé, Kaïkan, je me battrai jusqu'au bout, j'ai besoin pour cela de préserver ma dignité: J'y veille, au quotidien.
Pour ton livre, je le lirai avec grand grand plaisir et je te propose même de faire un échange amical d'écrits. (Mail à suivre)
(*) lire "Comme un goût de cendre au réveil" conte poétique à trouver dans les tiroirs de droite.

samedi, mars 17, 2007

Ce sont comme des vagues...

Illustration de l'auteur.( Encres)
.







Ce sont comme des vagues
Humaines
Puissantes
Qui dérangent
Lourdement
Le repos
De mes nuits
 
Le vin
Pour mes chagrins
L’alcool
Pour mes peines
Ne sont pas étrangers
A ces marées
Nocturnes
 
La roche émergée
De ce « Moi »
Qui se bat
Pour ne mourir pas
Pour ne mourir plus
La roche émergée
De ce flux angoissant
S’érode
Et disparaît
Dans des gouffres
Liquides
 
Des chimères
Aux yeux profonds
Comme des peines
M’enlacent et
Me caressent
De leurs charmes
Visqueux
Leurs odeurs de marée
Et de poisson
Séché
M’étreignent
Et me salissent
Jusqu’aux fibres
De l’âme
 
Mon sang n’a plus
Le teint
Des pisses de Bacchus
Ni la douce enivrance
Des rayons
Du soleil
Il n’est plus qu’un roulis
Baseux
Et cancérique
Un triste tourbillon
De flotte
Engourdie
 
Mes rêves sont liquides
Et mes amours
Poisseux
Dans ce lit de varech
Et de vase endormie
 
Mon pauvre chat qui dort
Au creux
De ma poitrine
Tu finiras
Rouillé
Par mon haleine
Humide !





Texte déposé à SACD/SCALA














mercredi, mars 14, 2007

Alors, moi, l'Etoile...

illustration d.m.
Armandine, l'Etoile, ça la concerne pas trop. Elle a d'autres soucis en tête. Voir sa mère, être à ses côtés pour son anniversaire...Tiens, Monsieur Vlacic est allé se reposer dans sa tente... Et si...
C'est dans la deuxième page de "Col de la Biche" , mais il faut changer de tactic pour l'atteindre: en effet, Blogger refuse obstinémment de créer des liens aujourd'hui.
Je reessaie demain ou ce soir, si j'ai le courage, de mettre ça en forme...
En attendant, bonne lecture, si vous arrivez jusqu'à mon campement !!!
DERNIERE MINUTE : ça y est, ça marche comme d'hab'. Cliquage sur THEÂTRE DE L'HOMBRE puis sur "Col...".

jeudi, mars 08, 2007

mes p'tites "pisseuses"

illustration d.m.


Et voilà, elles sont là, les p'tites connes, les p'tits z'amours de gamines paumées. Avec des gueules d'embrouilles et un coeur gros comac'. En haut du Col de la Biche, avec un vieil Educ -Spé qu'a les pieds sur Terre et les yeux dans les étoiles.
J'en dis pas plus, z'avez qu'à lire, c'est dans le THEÂTRE DE L'HOMBRE juste là à droite puis on clique sur COL DE LA BICHE tab 1 !!! Y fait froid, prenez une couette, le thé brûlant est offert par la maison.

Bonne lecture, amies/is