Dans la foulée de "Où j'aimerais être le CHAT", enthousiaste, la main encore chaude, j'ai illustré un autre de mes poèmes.
Et ça s'est arrêté là pour la B.D.
Avec le théâtre, mon écriture a pris une autre forme, j'ai oublié les vers de mirliton, j'ai libéré mon style propre, viré les rimes aux orties mais, mais mais mais, mais…! Mes yeux et mon cœur sont resté à vif. Sur le "qui-vive", aux aguets. Plus que jamais et Jusqu’au bout !
Rêve
L’Amour à barbe blanche
Aux yeux ensommeillés
Rêve que c’est dimanche
Ou alors jour férié.
Il voit une vieille assise
Au bord d’un ruisseau
D’où, des vagues surprises,
Surgissent des matelots.
La vieille rajeunit
Sous le vent de l’ivresse
Et on l’entend qui rit
Sous les mains qui se pressent.
On l’appelle Demoiselle,
La Belle, mon amour,
Et déjà ses dentelles
De l’eau suivent le cour.
Le dimanche s’étire
Se donne des rallonges
Au rythme des soupirs
Et de ces soupirs
Et de ces corps qui plongent.
Des gouttes de semence
Qui se sont égarées
On voit surgir la danse
De myriades de fées.
Il ne fallut que deux
Mouvements de baguette
Pour rendre merveilleuse
La maudite planète.
Le monde n’est plus qu’amour,
L’homme plus que tendresse,
Y’a plus de troubadours
Au fond des forteresses.
C’est grâce au simple rêve
D’un Amour fatigué
Que le monde se lève
Sur un monde enchanté.
Texte et illustrations D.M.
Déposé à SACD/SCALA.
2 commentaires:
Et pourtant, Hombre, ces riens, comme tu dis, ils sont ici, à bord du Kaïkan et tes personnages vivent en mon coeur ...
Allez, Hombre, peut-être un baiser de pirouette sur le bout de ton nez t'éveillerai-t-il un sourire de connivence ;-)
Salut, amie Kaïkan et merci à toi.
Bisous.
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