lundi, juillet 16, 2007

Juste une page...




Photos de l'auteur.









Juste une page
Tournée du grand roman ...
Tout cela a t-il de l'importance?
Que défend chacun?
Ruines et constructions,
Eternel écroulement?
Dilution sans fin?
Et si nous étions le dernier souffle
D'un géant expirant,
D'un rêve sans mémoire
D'un coeur de poussière...
Et si tout
N'était que riens entremêlés
Aux vents glacés
Des abandons?
Des reniements?
Des négations?








Texte déposé à SACD/SCALA










5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je passe en coup de vent, Hombre, juste le temps de faire un clin d' oeil aux fougères ...
Je reviens tout à l' heure me poser et lire tes mots, ouvrir quelques tiroirs aussi ;-)

Anonyme a dit…

Elles m' hypnotisent ces photos, entre image virtuelle et réalité ...
Quelle est donc cette frontière où l' on bascule de l' un à l' autre ...Il est bien fin ce fil entre apparence et incarnation, comme un mur qui s' écroule, une habitation que disparaît de l' horizon entraînant dans sa chute les souvenirs enfouis de ceux qui l' ont habitée, animée ... Et si tout cela n' était que passage, prétexte pour renaître ailleurs, autrement ?
Je t' embrasse Hombre et dépose sur le bout de ton nez des poussières de rêves bien réelles ;-)

Anonyme a dit…

Tourniquoti- tourniquotons ...

Anonyme a dit…

Ma Kaïkan, tu as certainement raison dans les plus proches dimensions,mais, au niveau de l'expension de l'Univers, c'est moi qui...
Entre les deux, et au quotidien, ça démolit et ça construit, ça rêve et ça fout à la poubelle, et ça a bien raison puisque la vie se conjugue au présent.
J'ai eu le pif de photographier l'éphémère image lundi car aujourd'hui, repassant devant le fameux mur, j'ai constaté qu'il avait été nettoyé, décrouté, et que les fougères si chères à ton coeur ont disparu à tout jamais. Je t'en fais donc, de tout mon amour humain, la dépositaire. Toi qui crois aux "portes", tu possèdes certainement la clef, quelque part en tes cales, de ces mondes à portée de rève...
Je t'embrasse.


Si le Zébulon vient rebondir du ressort en ces pages avec amitié, lucidité et humanité, qu'il soit le bienvenu. Il y aura toujours un sucre pour le Polux!
Touuuuurniiiicoootiiiiiiiii
Tourrrrrrnicotons !!!!!!!!
DZOING DZOING !!!

Anonyme a dit…

et si...
et si...
et si...
et non...
et non...
et non...
et puis?
un coeur de poussière de riens entremêlés
qui sait
qui sait
qui sait
combien il doute
combien il bouscule
combien il interroge
combien il bascule
entre ruines et constructions
tel un géant
dont ce n'est sûrement pas le dernier souffle

;-)