Je
suis un vieux con de soixante berges et je pleure un amour d'adolescence
et d'écriture. CAVANNA est mort, CAVANNA est mort. Depuis des années,
je me dis qu'un jour je vivrai ça, qu'un jour on entendrait ça sur les
ondes, François CAVANNA est mort. Et qu'un connard de jour, je recevrai
en pleine gueule la connasse de nouvelle. En pleine poire. Blang. Le
VIEUX est mort. Et il va falloir continuer
à pagayer quand-même, il va falloir tenir le cap à contre-courant du
fleuve de merde. Déjà, et en tout premier, dire dire dire qu'il fut en
notre temps un homme qui... qu'on a le droit et le devoir de
s'affranchir des dictats de la "Normalité sociétale", que la dignité se
grandit de LIBERTÉ et de LUCIDITÉ. Et que l'Amitié et l'Amour du monde
passent par les coups de pieds au cul et les sourires irrésistibles d'un
moustachu pétri de générosité et de colère.
Allez, les petits, on ne baisse pas les bras. Le monde est à construire. Le monde est à dire. LIBERTÉ, LUCIDITÉ !
Allez, les petits, on ne baisse pas les bras. Le monde est à construire. Le monde est à dire. LIBERTÉ, LUCIDITÉ !
L'Hombre de Nada.
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