Bonne santé et réussite dans la
vie, c’est ce que l’on souhaite habituellement aux amis et aux proches à
l’ouverture de la nouvelle année. Je m’associe bien entendu à l’expression de
ces vœux qui, finalement, sont un moment collectif d’utopie bienvenue dans les
tourmentes.
L’année 2012 qui vient de
s’achever m’a montré à quel point le soutien indéfectible des vrais amis dans
le fleurissement de mon travail et de mon œuvre est une force transcendante de
l’acte artistique et d’expression. La communauté de partage et de projets
extirpe le créateur du piège fatal du doute et de l’isolement et lui communique
une énergie qui n’est plus de désespoir mais de combat. Et même dans la
blessure à la vue du spectacle du monde, même confronté à la dureté de choisir
les mots de vérité pour dire l’affliction qu’inspire cette pantomime, savoir
les amis et collègues debout à ses côtés, être prêt soi-même à soutenir la main
de l’autre qui tremble, le sentiment d’avancer seul à l’aveugle dans un tunnel
de crasse noire fait place à celui de bousculer des forteresses et d’allumer
des soleils.
Je sais qu’il n’est d’avenir pour
l’humanité que dans la conscience que chacun aura d’être, non pas un sujet
parmi les sujets, un consommateur parmi la foule des ventres, un jouisseur plus
ou moins en capacité d’arracher sa part au gras du monde, un marionnettiste aux
mille doigts manipulant les mille ficelles d’objets de chiffons décervelés,
mais un porteur de vision unique parmi des milliards de porteurs de vision
uniques, une parcelle de l’Univers regardant au fond des yeux l’entièreté et la
profondeur du fait de l’existence de cet Univers et de la dimension de
Conscience dont celui-ci est tissé. Et que, comprenant cela, chacun mesurera l’extraordinaire
responsabilité qui nous incombe.
Être humain, c’est, plus que
jamais, se porter garant de la dignité humaine, celle de tous et de la sienne
propre, c’est montrer un respect sans faille envers notre planète et son tissu
vivant. Aucun appétit pécuniaire, aucune convoitise matérielle, aucune folie
d’orgueil et de vanité ne peuvent justifier la mutilation de notre
« Mère ». Ni l’éradication d’espèces vivantes qui sont fibres du même
tissu que nous depuis des millions d’années et dont nous avons tant à apprendre
pour nous connaitre nous-mêmes.
L’autisme de l’humanité envers sa
planète mère est le grand défi à relever si l’on veut que l’Univers continue à
se sentir exulter par le miracle de notre regard de conscience.
Cette voie de réflexion sous-tend
mon travail depuis des années. Je creuserai davantage encore le sillon en cette
année 2013.
Votre chaleureuse présence lors
des lectures que j’ai organisées et lors des représentations de « TROIS
P’TITS COQUELICOTS » au CARRE 30, le remarquable spectacle donné par le
Théâtre de l’ETINCELLE à Maubeuge avec la pièce « DISSOLUTION D’UN
ECTOPLASME », le très amical accueil que j’ai reçu de la part de Collectif
« TOUS à L’OUEST », l’énergie créatrice et généreuse des amis
participant au Projet PLASMA, auquel je suis associé, tout cela m’a permis
d’atteindre ce début d’année avec le cœur gonflé d’envie de partages et de
fortes et belles rencontres.
2012 m’a permis de rencontrer et
d’apprécier de nombreux artistes dont les œuvres m’ont touché, ému, bouleversé.
Merci à toustes pour votre talent et votre courage.
Sur Facebook, je suis avec
attention, plaisir, tendresse, parfois, le travail de création de très nombreux
artistes. Je suis souvent subjugué par la qualité des œuvres présentées et par
la masse d’investissement personnel que cela suppose. Je souhaite à chacun
mille succès dans son travail !
Une pensée particulière pour les
amis « Théâtreux ».
Que le Soleil de 2013 fasse
fleurir vos jardins !
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