Dessin original Denis MARULAZ |
Lecture au CARRE 30, mars 2012. Photo SAFRAN |
Après une Première fort remarquée et fort appréciée au CARRE 30 en mars 2012, Marine DESAUTELS et moi réitérons notre performance, à l'invitation de Confluences-Polycarpe, sur la scène du THEÂTRE de LUNE, Passage MERMET (escalier entre la rue Leynaud et la rue Burdeau), M° Hôtel de Ville, Lyon 1er, le Vendredi 18 janv. 20h30.
Marine et moi sommes prêts à vous guider dans ce monde post-apocalyptique et peut-être à faire surgir les questions qui pourraient nous aider à éviter le pire...
Nous vous espérons nombreux pour partager avec nous ce questionnement en Poésie de l'avenir du Monde.
Denis Marulaz, poète et
dramaturge, est obsédé par le sens de l’aventure humaine. De quoi est porteuse
l’Humanité ? Qu’est-ce que cette dimension de Conscience qui lui fait
regarder le Monde au fond de ses incommensurables mystères ? Pourquoi,
parmi les innombrables espèces vivantes, l’espèce humaine a-t-elle été investie
du terrible et fascinant rôle de révélateur de la Vérité Universelle ? Ce
pouvoir, ce devoir d’observation et de compréhension du sens de la Vie,
l’investissent-elles d’une responsabilité incomparable et peut-être unique ?
Et si l’Humanité, engluée dans ses impasses historiques et ses appétits
incontrôlés, passait à côté de son destin de Vecteur de la Conscience
Universelle ?
Après « Comme un
goût de cendre au réveil », « Des hommes sont venus »,
« Puisque toujours tourne le monde », « Silicium »,
« Vive poussière », L’auteur, s’appuyant sur les constats alarmants
des scientifiques sur l’état de notre planète et de la civilisation
matérialiste, décrit dans « Aux alentours de nulle part » un monde
frappé par une inéluctable Apocalypse et où ne survit plus qu’une écume
d’Humanité qui ne se sait plus Humanité. Seuls quelques individus ressentent
encore en eux une autre dimension que celle de leur animalité brute.
Un texte rugueux, un
rythme de respiration animale, une déambulation dans un monde cauchemardesque
où surgissent néanmoins des apparitions lumineuses.
Et s’il dépendait de
chacun de nous que le cauchemar ne devienne pas réalité ?
Ce texte, publié aux
éditions Fibres du monde a été lu pour la première fois en avril 2012 au Théâtre
du Carré 30.
Extrait:
Que rien ne fuie
Que rien ne s’évade.
Tu es cela
Petit
Tout est là de toi
Tes tripes
Et tes os.
Arrange-toi
Débrouille-toi
Sois vigilant
Que rien ne manque
Tu es pilier du Monde
Petit
N’oublie pas.
Pilier du monde !
L’heure n’est pas venue
Des abandons.
Compte tes os
Petit
Nomme tes cellules
Une par une
Et toutes.
Sois vigilant.
Qu’aucune ne manque
Pilier du Monde
Qu’aucune ne manque
Ou rien de l’Univers
N’aurait jamais
Existé…
Texte déposé à SACD/SCALA
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