vendredi, juillet 25, 2008

poussière (9)

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« Jusqu'à ce que...
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Parce qu'a germé sur notre Terre, sur notre si belle, si miraculeuse planète, une espèce animale différente. Une histoire de volume crânien, de complexité neuronale démultipliée.
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La Conscience a cru trouver dans cette architecture vivante le vecteur d'un déploiement inespéré et porteur de toutes les audaces, de toutes les utopies, de tous les espoirs de fructification. Cette conscience diluée et sommeillant dans chaque atome de l'univers peut enfin franchir la peau du monde de la matière et s'exprimer et se dire, et se regarder, et se partager, et se transmettre, et se ressentir vivre, bouillonner. Au travers de l'Humain, la conscience se sait conscience! Non plus simple moteur anonyme des instincts de propagation et de conservation mais dimension personnelle investie par des individus, espace privilégié du champs social. Désormais, l'animal humain acte en sachant qu'il acte, et donc projette et donc conclut. L'humain semble être sorti de l'animalité pour endosser l'habit du voyageur, de l'acteur, du témoin, du contemplateur... »
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D.M.
Texte déposé à SACD/SCALA.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un bien bel héritage en vérité ... Le premier pas étant d ' en prendre conscience ... Dis - moi, Hombre, comment éveiller ce trésor en chacun ? ... Et pourtant, et pourtant, elle brille cette belle, je la lis aux yeux et au coeur d'êtres croisés ...
Tiens, je viens de voir un triste sourire aux lèvres de Muchette ... Allez, Zou, nous décidons de courir à travers bois ce jour ;-)))

Anonyme a dit…

Merci, Kaïkan, de suivre fidèlement ce récit. Mais attention, surtout, je dépose les pièces bribe par bribe. Rester en alerte, ne pas tirer de conclusions hatives sur ce que j'écris, mieux vaut attendre d'avoir l'intégralité sous les yeux et pouvoir tout remettre en perspective.
C'est écrit par l'Hombre, n'oublions pas, celui qui écrit avec ses larmes.
Je te serre très fort sur mon coeur.