Dis tes mots, Hombre
Abandonne tes larmes d'homme
DéchiréAux mille vents du Monde
Hombre
Il est tant de fournaises
À éteindre.
Demain la Mer
Vidée de toute vie
Mêlera
Son sel au tien
Puisque les hommes
Aux tripes débordantes
Préfèrent le gain du jour
À l'eau vive
De demain.
Dis tes mots
Hombre
Sans chercher à savoir
Si ta craie grince aigre
Au noir du tableau.
Il sera bien temps
De te taire
Et de te recueillir
Quand passera
Fantomatique
Le train lugubre
Des hécatombes.
Tu devais écrire
Hombre
Les cris des voix muettes,
Que le vent fasse son œuvre
Avec tes mots
Comme il joue,
Farceur,
À glisser,
Irritant,
Le grain de sable
Sous la langue assoiffée
Du voyageur.
Un de mes poèmes de mes jeunes années (1970...87 environ)
D'autres arrivent, à suivre en cliquant de temps en temps sur le lien ci-dessous !!!
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