C’est à l’âge où d’autres
Découvrent enfin la vie
Qu’il s’est perdu dans un nuage ;
Il croyait trouver là-haut
Des airs pour sa guitare
Et des fleurs
Pour ses chansons.
Au pays des sourires
Il eut été le roi
Mais ça ne compte pas
Au pays des requins
Ça ne pardonne pas.
Sur un visage d’amour
On écrase le masque
Tordu par les tempêtes
Sur un galet tout blanc
Le sang d’un cormoran.
Les larmes n’ont pas d’odeur
Que l’on ne verse pas ;
Les fleurs hurlantes et rouges
Vous jugent et crient vengeance
Vengeance, vengeance.
Les racines profondes
Des rosiers mortuaires
Seront cancers en vos seins
Le feu dans vos artères
Jusqu’à la mort, et plus.
Sur le tas de vos squelettes
Jetés aux immondices
La marée de sa vie
Étendra son silence
Pour toujours, pour toujours.
A l'époque, ma copine et moi connaissions de jeunes gens de notre âge, dans Paris 18ème, mais qui "taquinaient" un peu la "cigarette boostée" et autres alchimies qui font tourner la caboche. Ça nous foutait la pétoche. Et puis un jour, l'un d'eux, un garçon bien sympa, est tombé au fond de l'alambic et y est resté. La claque. Et je n'ai pu m'empêcher de pousser ce cri de révolte.
Texte et Illustrations-Photos D.M. alias Hombre de Nada 1974-2022.
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