Moi que Dieu a choisi
Pour sonner les cloches
Au retour du Messie
Moi qui étais assis
Sur le Trône de roche
Sur le Mont Olympie
J’ai ouï-dire en passant
Que la grippe carnassière
A frappé brusquement
En lui tournant les sangs
Le Bon Dieu millénaire.
Alors qu’il se mourrait
Dans son lit de tristesse
Que les fils tombaient
Qui à nous le liaient
Son Fils courait la Diablesse
Ne songeant à l’Esprit
A nos esprits pêcheurs
Tant le sien était pris
À croquer des fruits
À son goût bien meilleurs.
Le Bon Dieu en pleurant
Sur cette mauvaise conduite
S’est souvenu heureusement
Que dans le firmament
Sur une planète maudite
Il y avait un bonhomme
Qui ne faisait que rire
Et, que Dieu lui pardonne,
Quand il croisait des nonnes
Elles poussaient des soupirs.
Quand Dieu eut disparu
De la scène mondiale
Qu’il n’y eut plus dans les rues
Ni curé, ni tonsure,
Ni chrétienne morale
Le p’tit bonhomme surgit
Avec un parchemin
Exigea des églises
Et voulut qu’on le prie
En lui baisant les mains.
Et les gens bien honnêtes
Qui croient en quelque-chose
Assoiffés de sornettes
Devinrent tous ses prêtres,
Vous aussi, je suppose.
Moi, de mon côté,
J’ai suivi le Messie
Dans le monde d’à côté,
Satan nous y a adoptés
On lui doit Grand Merci !!!
Texte et Illustrations-Photos D.M. alias Hombre de Nada 1974-2022.
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